

Karine Gelez
Pédicure
Podologue
Posturologue
Réflexologue plantaire
Chaussures de Randonnée
Le choix et difficile… :
‘’Maintien, accroche de la semelle, protection et imperméabilité’’
sont les critères de sélection pour une bonne chaussure de randonnée.
Les constituants essentiels de votre chaussure de randonnée :
-
Crochet autobloquant : en général situé en haut ou au milieu de la chaussure, il permet de bloquer la totalité ou la partie basse du serrage pour des réglages plus précis et un verrouillage de la tenue de la chaussure pendant l’effort. En général, on serre davantage à la descente qu’à la montée pour soutenir le pied.
-
Amorti ou intercalaire : Très important pour encaisser les chocs et donc soulager les articulations du randonneur et ses lombaires. Il est en général plus ample sur le talon qu’à l’avant sur les modèles techniques où l’on cherche à favoriser la précision et le ‘’ressenti’’ du terrain. Pour les parcours de longues distances, les terrains accidentés, et avec un portage, la qualité de l’amorti est primordiale.
-
Tige : Plus ou moins haute, elle peut être en synthétique, croute de cuir, nubuck, mesch…
-
Pare-pierres : Partie rigide sur l’avant de la chaussure qui évite les chocs avec des blocs de pierre. Limite également l’abrasion de l’avant de la chaussure.
Les 5 types de chaussures de randonnée :




1. Les chaussures d’alpinisme
qui se déclinent en plusieurs catégories :
-
Alpinisme hivernal et expéditions
-
Alpinisme technique pour les courses difficiles
-
Alpinisme haute route et Alpinisme "facile"

2. Les chaussures de grande randonnée
chaussures à tige haute avec semelle
assez rigide et amorti conséquent pour de
forts dénivelés et des charges importantes
3. Les chaussures de petite randonnée
agréables par leur légèreté, surtout en période estivale ;
toutefois que peu de protection

4. Les chaussures d’approche
chaussures basses avec un amorti suffisant pour porter une charge, avec une rigidité et
une qualité de semelle indiquée pour les
terrains difficiles

5. Les chaussures de running et trail : légères et amortissantes, mais spécifiques
à la course à pied en terrain ‘’accidentées’’
Elles n’offrent toutefois que peu de
protection
Le choix de la bonne pointure et du bon chaussant de vos chaussures de randonnée :
1. La pointure : deux catégories :
- Les chaussures rigides (grande randonnée et alpinisme) : il faut, en général, prendre une taille de plus que celle de votre pied le plus ‘’fort’’. Procédez de la façon suivante : mettez vous debout, chaussure OUVERTE et avec une paire de chaussette moyenne. Poussez jusqu’à toucher le bout de la chaussure sur les orteils. Dans cette position, il doit y avoir l’espace d’un doigt (1cm environ). Lacez la chaussure et vérifiez que le talon ne se relève pas complètement pendant la marche afin d’éviter toutes blessures, phlyctènes…
- Les chaussures plus fines, moins rigides, type ‘’mid’’ ou basses : prendre ½ à 1 taille de plus que votre pointure. Pour ce type de chaussures, le pied doit avoir un peu d’espace mais pas trop. On ne cherchera pas un véritable espace au talon, mais une notion de confort et de non-compression des orteils.
Peu de chaussures se détendent vraiment mais les matelas intérieurs vont un peu se contraindre et légèrement se tasser à la longue (1/4 de pointure ou l’équivalent d’une grosse paire de chaussettes).
2. Le chaussant (pied fin, pied large, sensibilité du tibia…) :
Le bon chaussant doit, dans l’idéal, accueillir votre pied et le maintenir dans les mouvements de marche. Les marques essayent de concevoir des chaussures au chaussant qui conviennent au plus grand nombre de formes de pieds possibles.
De manière générale, les marques italiennes proposent un chaussant plus étroit que les marques allemandes.
Il est conseillé d’essayer ses futures chaussures en fin de journée car le pied est gonflé après les efforts fournis dans la journée.